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Cancer : Voici le principal responsable, et ce n’est ni l’alcool ni le tabac

Récemment, des chercheurs canadiens ont dévoilé le principal facteur de risque de cancer, et ce n’est pas celui auquel vous pensez. D’après Santé publique France, le nombre total de nouveaux cas de cancer ne cesse d’augmenter, année après année. En effet, celui-ci a doublé depuis les années 1990. En 2023, on estimait alors à plus de 433 000 le nombre de nouveaux cas. Rappelons que chez les hommes, c’est celui de la prostate qui est le plus fréquent, tandis que les femmes présentent davantage des cas de cancer du sein. Si les facteurs de risque de ces maladies sont nombreux, le principal d’entre eux n’est pas forcément celui qu’on a l’habitude d’incriminer.

Dans un article paru sur le site The Conversation, le Dr. Kristen Haase, professeure en soins infirmiers à la University of British Columbia, au Canada, et le Dr. Shabbir Alibhai, spécialiste en oncologie gériatrique à la University of Toronto, au Canada, ont révélé le principal facteur de risque du cancer. Et contrairement à ce que l’on pense souvent, ce n’est ni la consommation d’alcool ni l’addiction au tabac – même s’il ne faut pas négliger ces deux éléments.
En effet, selon les deux spécialistes, le principal facteur de risque est l’âge. « Le facteur de risque numéro 1 du cancer est inévitable », affirment les deux spécialistes. Si l’on prend l’exemple du cancer de la prostate, on constate que celui-ci est très rare avant 50 ans. Selon le site d’Ameli, « l’âge médian au moment du diagnostic est de 69 ans ». Autrement dit, il ne faut pas négliger ce facteur de risque, même si l’on ne peut rien y faire, contrairement à ceux liés à l’hygiène de vie.
Par ailleurs, en ce qui concerne le cancer du sein, il est également plus fréquent après 50 ans. L’âge moyen du diagnostic est alors de 64 ans. Toutefois, les médecins recommandent aux femmes, dès l’âge de 25 ans, de faire réaliser un examen clinique une fois par an. Rappelons que ce type de cancer fait partie de ceux qui se soignent le mieux s’ils sont détectés le plus tôt possible, tout comme ceux du col de l’utérus et de la peau.

Une bonne hygiène de vie recommandée, faute de remède miracle au vieillissement

L’exercice physique revêt une importance cruciale non seulement pour maintenir une condition physique optimale mais aussi pour mener une vie équilibrée (santé mentale, interactions sociales, plaisir, entre autres)
(Source : economiematin.fr)

Comme l’indique la Fondation ARC sur son site, « près d’un tiers des nouveaux cas de cancers diagnostiqués chaque année en France surviennent chez des personnes de plus de 70 ans ». Cela montre donc bien que le risque de cancer augmente avec l’âge. Comme nous l’avons évoqué plus haut, cela vaut entre autres pour le cancer de la prostate et celui du sein.
« Ce phénomène est largement lié aux mécanismes qui conduisent une cellule saine à se transformer en cellule cancéreuse : la transformation maligne passe en effet par l’accumulation de dommages dans le matériel génétique (ADN) des cellules saines. Plus le temps s’écoule et plus le nombre de lésions susceptibles de s’accumuler dans nos cellules augmente », détaille la fondation. De plus, avec l’âge, le système immunitaire s’affaiblit et lutte moins bien contre les cellules précancéreuses ou cancéreuses.
S’il n’existe bien entendu pas de remède miracle au vieillissement, avoir une bonne hygiène de vie est fortement recommandé. Les médecins conseillent notamment de ne pas fumer, car le tabagisme est responsable d’environ 30% des cas, mais aussi d’avoir une alimentation équilibrée, de maintenir un poids de forme ou encore de pratiquer une activité physique régulière. Toutes ces habitudes contribuent à notre bonne santé.

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