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Des risques de Parkinson à cause de ces fruits

Les  fruits sont indispensables à une alimentation variée et équilibrée. Ils regorgent de vitamines, de fibres et d’antioxydants essentiels au bon fonctionnement du corps humain. Pourtant ce fruit que nous consommons quasiment tous les jours aurait en fait des conséquences désastreuses sur la santé. Et c’est Harvard qui le dit.

Alors que les recommandations officielles nous encouragent à consommer au moins cinq fruits et légumes par jour pour préserver notre santé, une récente étude de l’Université d’Harvard, menée en Allemagne, met en lumière un côté sombre insoupçonné d’un fruit incontournable de nos assiettes.
Parmi les fruits les plus consommés dans le monde, la pomme tient une place de choix. Polyvalente, elle se déguste sous différentes formes : crue, en quartiers, avec ou sans peau, en compote, cuite au four ou même en jus.
Riche en vitamines B1 et B6, la pomme est reconnue pour son effet bénéfique sur la mémoire et la réduction de la fatigue mentale, ce qui en fait un allié du quotidien. Cependant, une étude préoccupante relayée par le journal espagnol La Razón vient bouleverser cette image rassurante. Selon les chercheurs, la culture intensive de la pomme serait hautement toxique et pourrait avoir des conséquences graves sur la santé à long terme, notamment sur le cerveau.

Pesticides et neurotoxiques : la face cachée de la pomme

Les scientifiques ont analysé 18 échantillons de pommes, issus de trois grandes régions productrices d’Allemagne : Altes Land, le lac de Constance et le Tyrol du Sud. Les résultats sont sans appel : chaque fruit contenait jusqu’à quatre résidus de pesticides actifs, une concentration jugée alarmante.
Deux substances particulièrement inquiétantes ont été détectées : le captane, un fongicide soupçonné d’être cancérogène, régulièrement utilisé pour lutter contre les maladies fongiques des pommiers. Mais aussi l’acétamipride, un insecticide de la famille des néonicotinoïdes, classé comme neurotoxique et susceptible d’altérer le développement du cerveau.
Si ces produits sont déjà préoccupants individuellement, leur combinaison dans un même aliment accentue leur toxicité, alertent les chercheurs. L’étude met notamment en évidence un lien potentiel entre cette exposition répétée et un risque accru de développer la maladie de Parkinson. Cette découverte est particulièrement alarmante.

Les pesticides : une menace pour l’environnement et la santé

Ce n’est pas un scoop : les pesticides présentent de nombreux dangers, tant pour la santé des êtres humains que pour notre planète. En effet, leur utilisation intensive, aujourd’hui généralisée dans tous types de cultures, contamine la terre, empoisonne l’eau, élimine les pollinisateurs et détruit de nombreux écosystèmes. En mettant en péril le fragile équilibre de notre environnement, les pesticides contribuent malheureusement à la destruction de l’écologie.
Dans la même étude, des pommes issues de l’agriculture biologique ont également été analysées et n’ont présentées, elles, aucun résidu de produits toxiques. Plus favorable à la santé, l’agriculture biologique favorise aussi la biodiversité, encourageant une plus grande diversité d’espèces animales et végétales, et préserve l’environnement. Plus que jamais, cette forme de culture traditionnelle s’érige comme l’une des seules alternatives durables aux monocultures intensives destructrices.


Tomate et pastèque contre la dépression ?

Est-il possible que la consommation de tomates et de pastèques puisse être une solution contre la dépression ? Une étude démontre que le lycopène pourrait atténuer les symptômes de dépression.
Le lycopène, présent dans les tomates et les pastèques, a de puissants effets antioxydants. Ce caroténoïde est mieux absorbé avec des graisses saines ou par la cuisson.
Une nouvelle recherche, publiée dans le journal Food Science and Nutrition, révèle que le lycopène, un extrait de plante naturelle, pourrait contribuer à apaiser les symptômes de la dépression. D’après les chercheurs, ce caroténoïde présenterait une plus grande sécurité d’utilisation que les antidépresseurs cliniques courants.

Des effets antioxydants et neuroprotecteurs

Le lycopène est abondamment étudié pour ses propriétés antioxydantes puissantes et ses effets neuroprotecteurs.
Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont traité des comportements dépressifs induits chez des souris. Ils ont constaté que le traitement améliorait significativement ces déficits synaptiques et inversait les comportements dépressifs induits par un stress social chronique.
« Cette étude a exploré les mécanismes sous-jacents aux comportements dépressifs induits par le CSDS chez les souris et a fourni des preuves précliniques que le lycopène pourrait servir d’antidépresseur potentiel », ont déclaré les chercheurs.

Source et absorption du lycopène

Il convient de noter qu’une autre étude menée en 2020 avait examiné les effets de la supplémentation en lycopène sur l’humeur et la qualité de vie chez les hommes infertiles. Les chercheurs avaient alors conclu qu’aucune différence significative n’avait été observée en termes de dépression, d’anxiété et de stress, ou de qualité de vie, après la supplémentation en lycopène.
Le lycopène est un caroténoïde naturellement présent dans plusieurs fruits et légumes rouges et roses. Les tomates contiennent la plus forte concentration de lycopène, mais on en trouve également dans la pastèque, le pamplemousse rose, la goyave et la papaye.
Le lycopène étant liposoluble, il est préférable de le consommer avec des graisses saines comme l’huile d’olive, les avocats ou les noix. La cuisson améliore également sa biodisponibilité, faisant des plats à base de tomates cuites, des soupes et des sauces d’excellentes façons d’optimiser son apport en lycopène.

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