Les États-Unis et la Russie sont « au bord d’un conflit militaire direct », a affirmé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans un entretien publié début novembre par le quotidien turc Hürriyet.

« Sous le président actuel, qui a poussé jusqu’au bout la spirale de la russophobie aux États-Unis, nos pays sont au bord d’un conflit militaire direct », a-t-il déclaré en réponse à une question sur les élections américaines. C’était en effet avant que la présidentielle américaine, largement remportée par Donald Trump.
« Nous n’avons aucune préférence. À l’époque, l’administration Trump avait adopté le plus grand nombre de sanctions anti-russes par rapport à ses prédécesseurs », a-t-il ajouté.

Aucune préférence entre Trump et Harris

Pour le ministre russe, « peu importe qui remportera les élections, nous ne pensons pas que la ligne anti-russe des États-Unis puisse changer ». Visiblement allergique à l’arrivée de Kamala Harris à la Maison blanche, Moscou a multiplié les opérations de désinformation contre la campagne de la vice-présidente en diffusant des vidéos conspirationnistes, avait affirmé le groupe Microsoft en septembre, alimentant les inquiétudes sur les ingérences étrangères dans les élections américaines.
Ni vraiment adversaires ni vraiment proches, Donald Trump et le chef de l’État russe Vladimir Poutine entretiennent une relation volontairement ambiguë. Le président russe a jugé que sa relation avec les États-Unis dépendrait de leur attitude après l’élection, tout en saluant la « sincérité » du candidat républicain pour sa volonté d’instaurer la paix en Ukraine.

Le 1er novembre 1800, la Maison blanche accueillait son 1er locataire : John Adams

Si Donald Trump est appelé à occuper pour la seconde fois la Maison blanche, cette résidence objet de toutes les convoitises, la vice-présidente Kamala Harris y a organisé, à quelques mètres, son grand meeting de fin de campagne, dans l’espoir d’y emménager le 20 janvier 2025 et ainsi devenir la première présidente des États-Unis. En vain. Mais que sait-on de ce lieu mythique ?
C’est dans ce même lieu, encore en chantier, que le 1er novembre 1800 John Adams, le 2ème président des États-Unis, devient le premier locataire. Il emménagea à la Maison blanche, à Washington, alors que l’édifice était encore en chantier.
John Adams est élu président des États-Unis le 4 mars 1797 après avoir été le vice-président de George Washington pendant deux mandats. C’est d’ailleurs son prédécesseur qui avait choisi l’architecte et le lieu d’implantation.
Son installation à la Maison-Blanche en 1800 ne lui portera finalement pas chance : John Adams est battu au scrutin présidentiel cette même année par Thomas Jefferson, alors qu’il se présentait pour un second mandat.

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