Le Parquet général vient de demander au Sénat la levée de l’immunité parlementaire du principal suspect dans l’affaire, l’ancien Premier ministre au moment des faits, Augustin Matata Ponyo, préalable à l’ouverture de l’action judiciaire de ce qui, vraissemblablement. sera retenu dans l’histoire de la RDC comme « l’une des plus grandes escroqueries économiques que le pays ait connu », pour paraphraser un journal en ligne.
Matata Ponyo, qui a écourté son séjour en Guinée « afin de répondre aux accusations de la justice », estime que « le dossier de l’Inspection générale des Finances, soutendant l’action judiciaire est « truffé de contre-vérités, truffé de mensonges ».
Pour sa part, le patron de l’IGF, Jules Alingete Key, enfonce le clou en assurant que « l’échec de ce projet était planifié pour pouvoir détourner les fonds décaissés ».
En effet, l’enquête de l’lGF avait conclu que 205 des 285 millions débloqués par le Trésor public pour ce projet agro-industriel avaient pris une autre destination.
Aussitôt la levée des immunités acquise, la vérité sur cette rocambolesque affaire qui a débuté il y a 4 ans pourra enfin éclater, au grand bonheur de tous les Congolais.
Plusieurs personnes sont citées, toutes étant devenues des sénateurs. Il s’agit du comptable de la Primature, le DG et le directeur financier du parc ainsi que Matata Ponyo et les 4 Ministres qui ont signé le contrat avec la société sud-africaine Africom.
Ponyo
C’est également le constat auquel est parvenu l’Inspecteur général Alingete lorsqu’il déclare que les prédateurs de Bukanga-Lonzo se sont réfugiés au Sénat après le partage du butin.
Vivement le procès marquant la fin de l’impunité
La peur gagne le camp des fossoyeurs des fonds publics, qui tentent d’user de manoeuvres dilatoires en tentant de salir l’IGF. Mais peine perdue car le moment est venu où la vérité, celle que le peuple congolais attend avec impatience, va finir par éclater au grand jour, avec l’ouverture très prochaine du procès des fossoyeurs des fonds publics, qui marquera assurément la fin des impunités.
Onésha Afrika
