Un certain nombre d’aliments, ou de familles d’aliments, ont fait l’objet d’études scientifiques qui ont conclu à une action, négative ou positive, sur différents cancers.

Ainsi, la viande rouge est associée à une augmentation du risque des cancers du côlon et de l’estomac ; les graisses animales favoriseraient les cancers du côlon, du sein et de la prostate ; l’excès d’alcool augmente le risque de cancer du côlon, du pancréas, du foie, du sein ; les aliments à haut index glycémique (les mêmes qui favorisent le diabète) augmentent les risques de cancer du côlon et de la prostate.

À l’inverse, parmi les aliments protecteurs, et fortement conseillés, nous trouvons les légumes, qui aident à prévenir les cancers de l’estomac et du colon ; les fruits, qui aident à prévenir les cancers du poumon, de l’estomac et probablement du colon. L’ail contribue à prévenir les cancers de l’estomac, du colon, du sein ; son compère l’oignon protège du cancer du côlon, et avec l’ail il aide à prévenir les cancers de la bouche, de la gorge, des reins et des ovaires…

Tel est le reflet d’une partie des études les plus récentes. La science, la tradition et la sagesse se rejoignent : un « régime anti-cancer » comprend donc peu de viande rouge et de graisses animales, des fruits, et beaucoup de légumes et d’aromates.

Diminuer la quantité d’alcool : il y’a des bienfaits pour votre santé (Source : qare.fr)

Accidents vasculaires à ne pas négliger

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont devenus un problème de santé publique partout dans le monde. Selon les bilans chiffrés annuels publiés aux Etats-Unis, 700 000 habitants de ce pays en sont victimes chaque année. L’infarctus du myocarde y reste la première cause de mortalité, suivie du cancer, puis des AVC.

Ces derniers posent un problème spécifique : une partie d’entre eux ne sont « que » des accidents ischémiques transitoires (AIT), c’est-à-dire des blocages temporaires des artères par un caillot ou des fragments de dépôts d’athérome qui ont pu se détacher des parois.

Beaucoup de victimes de ces accidents passagers, une fois les symptômes passés, n’informent même pas leur médecin de cette alerte. Or, un AVC peut se produire dans les semaines ou les mois qui suivent, dont les séquelles risquent d’être très lourdes sur le cerveau ou la motricité. Dans 85 % des cas, des facteurs de risque existent : tabagisme, athérosclérose et rigidité artérielle, hypertension.

Toute difficulté passagère à bouger un côté du corps, un bras ou une jambe, toute perte momentanée de la vision ou difficulté soudaine d’élocution peuvent être les signes d’un AIT. Il faut rapidement consulter le médecin, et aussi revenir à une nutrition et une vie saines, qui permettront de prévenir à moyen terme une atteinte plus grave du système cardiovasculaire.

Les recommandations de l’Anses, toujours actuelles, visent à limiter la consommation de viandes à 500g par semaine au plus et, par un régime équilibré, à varier les sources de protéines animales (œufs, viandes, poissons) et les types de viandes. (Source : pans.fr)

Gonorrhée et cancer de la vessie

Une étude de l’université de Harvard vient de montrer que la gonorrhée, une infection sexuellement transmissible courante, peut doubler le risque de cancer de la vessie chez l’homme. Le lien, déjà suspecté par les scientifiques, vient d’être mis en évidence par une étude portant sur plus de 50 000 Nord-Américains.

On savait jusque-là que le tabac était le principal facteur de risque de ce cancer : on le retrouve dans 65 % des cancers de la vessie chez l’homme, et dans 30 % chez la femme ; l’association tabac-gonorrhée, fréquente partout dans le monde, augmente considérablement le risque.

La gonorrhée, associée à la bactérie Neisseria gonorrhoea, présente parfois des symptômes : brûlures ou sécrétions blanches ou jaunes, plus rarement des douleurs testiculaires. Mais elle est souvent asymptomatique, surtout chez l’homme. Elle est pourtant souvent associée à une inflammation à bas bruit qui peut être persistante, et donc favoriser la cancérisation des tissus.

La gonorrhée se traite facilement par les antibiotiques. Des chercheurs canadiens ont aussi montré l’efficacité in vitro d’extraits d’ail, préparés avec un titrage élevé d’allicine, principe actif de ce condiment.

Un dentiste et son cabinet à domicile

Prototype d’une clinique mobile (Image : actu.orange.mg)

Un cabinet dentaire mobile peut être intéressant dans les pays où les dentistes, peu nombreux, sont de plus concentrés dans les grandes villes. C’est ce qu’a compris le dentiste brésilien José Miguel de Lima, qui a créé, en 2001 à Rio de Janeiro, une petite entreprise proposant tout le matériel indispensable (y compris un fauteuil pliant très léger), que le praticien peut transporter dans quelques sacs jusqu’aux villages les plus reculés.

Après avoir déposé un brevet pour son « cabinet dentaire mobile », le Dr Lima a démarré la production à son domicile, dans une pièce de 14 m ?

Aujourd’hui, la PME dispose d’un local de 700 m2, a 9 employés et produit 100 unités par mois. Les ventes à l’étranger représentent 35 à 40 % du total.

Dix-neuf pays ont à ce jour importé l’ingénieuse invention, dont l’Algérie, l’Egypte, l’Iran, la Jordanie, les Emirats Arabes Unis, l’Arabie saoudite, la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud.

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