Un pourboire, indispensable à New York, mais totalement mal vu au Japon… Les habitudes sur ce petit supplément en fin de repas diffèrent tellement d’un pays à l’autre qu’on a vite fait d’être maladroit.

Pourboire incontournable

Etats-Unis. Au pays de l’Oncle Sam, le pourboire n’est pas obligatoire, mais il est parfaitement intégré dans les habitudes. Vous devez toujours avoir dans la poche des petites coupures pour régler 15 à 20 % de l’addition en pourboire. Vous pouvez même le régler en carte de crédit. Dans un café, un verre est égal à 1 dol de pourboire.

Mexique. Si vous vous attablez dans un restaurant mexicain, prévoyez un pourboire de l’ordre de 10 à 20 % de la facture totale. Les serveurs comptent sur ce supplément pour combler leurs petits salaires. Mieux vaut d’ailleurs confier cette récompense en liquide.

Pourboire non obligatoire

Australie. Au pays des kangourous, vous n’êtes pas tenus de laisser un petit supplément puisque l’addition comprend déjà 10 % de taxe. Toutefois, vous serez bien vus si vous récompensez un service soigné. En général, les « Aussies » laissent 10 % de pourboire dans ce cas-là.

Brésil. En réglant votre verre ou votre repas, vous payez déjà les taxes nécessaires. Des frais de service sont en fait ajoutés en bas de facture. Les consommateurs règlent ce supplément, sauf si le service a été déplorable.

Grèce. Destination privilégiée par les Européens pour leurs vacances d’été, la Grèce n’a pas la coutume du pourboire. Les frais de service sont bien comptabilisés dans la note en fin de repas. Toutefois, ce geste permet d’être poli et généreux.

Pourboire à éviter

Chine. Dans l’Empire du Milieu, le pourboire est mal vu. Les Chinois l’interprètent comme s’ils étaient mal payés par leurs employeurs. L’exception qui confirme la règle c’est dans les zones touristiques, les hôtels haut de gamme et les restaurants chics. Toutefois, sachez que si les chinois n’acceptent pas les pourboires, ils ne sont pas contre

Japon. N’imaginez pas glisser un petit billet dans la main du serveur qui a été aimable durant tout le service. Les japonais n’ont pas la culture du pourboire, tout simplement parce qu’ils estiment normal qu’un service soit rendu. En fait, cette récompense est perçue comme une insulte. Les employés dans les hôtels sont d’ailleurs formés pour répondre négativement à un pourboire.

Cas de l’Afrique. N’oubliez pas de confier un petit quelque chose au chauffeur qui vous a déposé à l’hôtel, le garçon de chambre qui a monté les valises dans la chambre, à ce passant qui s’est proposé de vous indiquer le chemin… Le « bakchich » est indispensable en Afrique, sinon vital. Vous devrez l’intégrer dans votre budget « vacances », ou même la simple visite familiale. Compter 1 dollar par bagage pour le portier. 5 dollar par jour pour les femmes de chambres et 1à 5 dollar pour le chauffeur de taxi et même, en RDC particulièrement ou ce phénomène prend de plus en plus d’ampleur, au garçon qui vous a « aidé » à garer votre voiture

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