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Note de l’éditeur

Par Victor Olembo Lomami

Vivre débout

Notre credo le plus cher est de veiller scrupuleusement à l’indépendance éditoriale de votre magazine. Nous ne nous soustrairons pas à notre devoir d’éveiller les consciences.

L’histoire démontre à souhait que la démocratie ne peut se réaliser pleinement dans un pays, à condition qu’elle s’appuie sur un peuple qui croit en son propre destin et sur des modèles auxquels ce peuple s’identifie.

Lorsqu’on jette un coup d’œil dans le rétroviseur de la vie de cette nation (la RD Congo), on constate qu’elle a été bâtie avec le sang et la sueur de leaders, qui ont sacrifié leur vie pour que l’espoir visite les générations présentes et futures.

Si Dieu écrit l’Histoire avec des lignes courbes, les peuples l’écrivent avec leurs échecs et, parfois, avec leurs traits de génie, s’identifiant, le plus ordinairement possible, aux personnalités d’exception dont les comportements intérieurs et extérieurs les identifient à des modèles.

Nier une telle évidence relève de la folie. Onésha Afrika compte sur ses lecteurs pour rompre avec ce genre de déni, qui s’est développé tout au long de l’histoire des nations, et à susciter des tendances mortifères dans la conscience collective.

Nous sommes conscients que ce n’est pas en cassant le thermomètre que l’on fera baisser la fièvre. Mais en sculptant dans le marbre les valeurs d’intégrité, de probité et d’honnêteté intellectuelle, les nations peuvent écrire les plus belles pages de leur Histoire.

La RD Congo, avec le Président Félix Tshisékédi écrit cette histoire à sa manière. En allant séjourner dans les zones de conflit et de catastrophes naturelles, le premier responsable de la nation se met aux côtés de son peuple pour témoigner de son soutien, dans l’épreuve que les populations traversent.

Loin d’être de la publicité politique, la force de l’exemple doit convaincre que l’exemple de la force.

Comme nous l’avons écrit dans les colonnes de ce magazine, il n’y a aucune joie, aucun honneur, aucune dignité à participer à la destruction macabre de son pays. La dignité et la grandeur d’une nation, d’un peuple se mesure à l’aune de son sacrifice pour ramener la paix là où il vit. Et la paix ne saurait grandir qu’à travers des actions de vérité.

Peuples congolais, vous avez rendez-vous avec l’Histoire, pour ramener la paix dans votre pays. N’écrivez pas cette Histoire au passé. Comme je le dit toujours. Le peuple congolais a droit à la liberté. Il a droit à savourer la paix.

Nelson Mandela disait : « Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, des préjugés et de l’étroitesse d’esprit ». Soyons tous des constructeurs de paix… chacun à son niveau !

Bonne lecture !