La Championne, la Patronne, la reine du tennis féminin, celle qui détient 23 titres de simple dame en « Grand Chelem », celle qui a gagné le « Grand Chelem » à deux reprises ; la meilleure tenniswoman de tous les temps, si l’on considère le fait que ce sport était organisé autrement dans les années 60, où Margaret Court Smith (24 titres) avait exercé son règne ; Serena met fin à sa prestigieuse carrière.

Onésha Afrika avait consacré une de ses précédentes éditions au retour de la Diva, après une année d’absence pour cause de blessure.
Elle avait fait un retour gagnant, à Eastbourne, dans la double dame, aux côtés de la tunisienne Ons Jabeur, quatrième joueuse mondiale ; mais à Wimbledon, elle avait dû s’incliner face à la française Harmony Tan.

Mais quelles sont les raisons de ce retrait ?

D’abord le choix cornélien entre la poursuite d’une activité sportive au plus haut niveau, qui exige d’énormes sacrifices et l’attention qu’elle veut accorder à son enfant et à celui qu’elle souhaite avoir bientôt. C’est aussi simple que cela et c’est l’instinct maternel qui a prévalu. Serena s’occupera de ses gosses.

Il faut noter aussi que son âge, 41 ans, n’est pas un atout. Enfin, il est clair que Serena Williams, qui fera ses adieux à son public et au monde, lors du tournoi de l’Us Open, le 29 août, n’a plus rien à démontrer et qu’il vaut mieux se retirer dans la gloire plutôt que de laisser ternir son glorieux palmarès face à cette nouvelle génération de championnes aux dents longues et aux ambitions clairement affichées.

Le 29 août, Serena Williams recevra, à travers les applaudissements du public américain et étranger qui aura fait le déplacement de Flushing Meadows, site où se déroule l’Us Open, les remerciements pour les moments de bonheur qu’elle a apporté à tous les fans de tennis disséminés de par le monde.
Pour sa part, Onésha Afrika estime que la meilleure façon de rendre à cette dame les hommages qui lui sont dus serait de simplement citer le témoignage de ceux ou celles qui, évoluant dans ce microcosme sportif, ont pu la côtoyer où l’affronter :

Iga Swiatek, l’actuelle numéro Un mondial déclare, avec un sourire : « Quand je croise Serena, j’ai l’impression d’être à la maternelle ».

De Belinda Bencic, qui, dernièrement, a battu Serena au tournoi de Toronto : « je ne veux pas qu’elle prenne sa retraite…. Elle a cette aura…que vous le vouliez ou pas, vous êtes intimidée ».

Coco Gauff, 18 ans, et déjà numéro 11 mondial, cette jeune afro-américaine, que certains, à Onésha Afrika, considèrent comme la future « SW » ne cache pas son émotion : « l’empreinte qu’elle laisse par sa carrière est quelque chose qu’aucune autre joueuse ne peut probablement espérer atteindre… Serena est la raison pour laquelle je joue au tennis »     

A notre prestigieuse championne, qui a porté haut l’étendard de la femme afro-américaine dans un monde plutôt réservé à une élite, Onésha Afrika formule le vœu qu’elle soit, dans sa nouvelle mission, à savoir, l’éducation de ses enfants, une vraie gagnante aussi.

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