La Belgique qui fait face à une pénurie de main d’ouvre dans plusieurs secteurs d’activité a trouvé la parade : augmenter l’immigration de travail en facilitant le recrutement des travailleurs étrangers en dehors de l’Union européenne.

À l’instar de nombreux pays européens, tels que la France, l’Allemagne et l’Italie, la Belgique souffre d’un manque criant en main-d’œuvre dans plusieurs secteurs. Il s’agit des métiers dits en « tension » dont les entreprises locales peinent à recruter. Une situation qui a poussé Bruxelles à adopter des mesures pour encourager l’immigration de travail en provenance des pays tiers.
En effet, le gouvernement belge a récemment approuvé un projet d’accord de coopération visant à étendre le portail «Working in Belgium» qui vise à simplifier le processus de recrutement pour les entreprises belges recherchant des travailleurs étrangers qualifiés. Ce projet d’accord de coopération vise à réduire les délais de traitement des dossiers, qui peuvent décourager les travailleurs étrangers potentiels, les poussant à chercher des opportunités ailleurs.
La liste des métiers accessibles aux travailleurs étrangers sera limitée à ceux en tension, rassure le gouvernement. Dans la région de Bruxelles qui attire de nombreux ressortissants étrangers, le nouveau texte établit les conditions légales pour demander l’autorisation de lancer une activité indépendante. Il s’agit, notamment des ressources financières dont doit disposer le demandeur. Pour travailler en tant que salarié, l’autorisation ne sera accordée à un ressortissant étranger qu’en cas de carence du marché de l’emploi local.
L’employeur devra expliquer concrètement le profil recherché et les caractéristiques du poste vacant, selon le même texte.

Quels sont les métiers en pénurie

Infirmier, aide-soignant, Ingénieur, plombier, coiffeur, boulanger… les centres de formations en Belgique

Pour remédier à cette situation, qui n’est pas sans conséquences sur son économie, le gouvernement a pris certaines dispositions, parmi lesquelles l’allègement de la procédure pour l’arrivée et l’embauche des étrangers.
Un « permis unique » attestant du droit à séjourner et de travailler en Belgique pour une période de plus de 90 jours, comme l’indique le site Bruxelles économie et emploi qui souligne que cette autorisation de travail est à demander auprès du portail « Working in Belgium ».
Le problème de la longueur de la procédure ne devrait plus se poser puisque les autorités ont décidé d’alléger le processus afin d’attirer le plus grand nombre possible de travailleurs étrangers en Belgique.
Belle aubaine donc pour les étrangers non européens.
Mais quels sont donc ces métiers à tension ?
Il existe en fait plusieurs activités qui souffrent drastiquement de la pénurie de main-d’œuvre en Belgique. Ces secteurs d’activités sont détaillés par le site spécialisé Forem comme suit :
La Santé et action sociale (aide familial, aide-soignant, ambulancier, assistant social ) ; Transport et Logistique (conducteur, déménageur) ; Agriculture, Espaces verts et Maraichage (agent d’entretien des parcs et jardins, conducteur de machines agricoles et forestières) ; Construction ; Bois et Électricité (agent de fabrication de l’industrie du béton, architecte, carreleur, chargé d’études techniques du bâtiment, charpentier, coffreur-ferrailleur).
D’autres métiers se trouvent dans la même situation. Il s’agit, selon toujours la même source, du transport et Logistique, Mécanique automobile, Finances, Banques et Assurances, Education et Formation, Commerce et Services commerciaux, Services aux personnes et entreprises, Transformation alimentaire et Industrie, entre autres encore.

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