Le 13 juillet 2024, Donald Trump échappait à un assassinat, du fait d’un tireur isolé, alors qu’il était en meeting de campagne à Meridian en Pennsylvanie. Avant le candidat républicain, aucun événement de ce type n’était plus signalé au pays de l’Oncle Sam depuis 40 ans, après une longue série d’attentats.
L’ancien président Donald Trump, en rassemblement politique avant la convention républicaine le 18 juillet, était la cible de huit coups de feu tirés d’une carabine semi-automatique AR-15, dont un l’a légèrement blessé à l’oreille.
L’auteur, Thomas Matthew Crooks, 20 ans, était planqué sur le toit d’un immeuble à moins de 150 mètres du lieu du rassemblement. Il a été abattu par l’un des deux snipers surveillant le site. Un spectateur a été tué par les tirs de Crooks et deux autres également blessés.
L’on sait que l’Histoire au pays de l’Oncle Sam est jonchée d’assassinats et de tentatives d’assassinats de chefs d’État, parfois en fonction. Nous l’avons signalé, celle visant le candidat républicain à la présidentielle de novembre 2024 est une première depuis 40 ans.
L’occasion de rappeler les différentes attaques visant des présidents américains. Aux États-Unis, les présidents se sont souvent retrouvés au cœur d’attaques. Quatre présidents américains ont été tués en un peu moins de 200 ans et durant leur mandat, de nombreux autres ont été victimes de tentatives de meurtre.
Le premier assassinat est celui d’Abraham Lincoln en 1865. Alors qu’il était au théâtre de Washington, un Sudiste a tiré sur le président, quelques jours après la fin de la guerre de Sécession.
James Garfield a ensuite été le deuxième président assassiné, en juillet 1881 à Washington, par un homme déclaré fou. Le président William McKinley, lui, a été attaqué en 1901 lors d’une exposition panaméricaine de Buffalo. Il est décédé des suites de ses blessures. Son attaquant était un anarchiste.
Le plus dramatique : l’assassinat de John Kennedy
Le dernier assassinat en date d’un président reste le plus terrible et le plus médiatisé. Il s’agit de l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy, le 22 novembre 1963. Il est alors en déplacement officiel à Dallas, à bord d’une limousine décapotable avec son épouse Jackie Kennedy. Il est touché en pleine tête par un ancien commando de la marine, Lee Harvey Oswald.
Les images ont marqué la conscience collective et, surtout, ont nourri de très nombreuses théories du complot. Plusieurs films et ouvrages exploiteront ce scénario pour tenter de démêler l’écheveau. Ensuite, son frère Bobby Kennedy est abattu en 1968 alors qu’il est sénateur de New York et fait campagne pour la Maison Blanche.
D’autres chefs d’État n’ont pas été tués mais blessés. C’est notamment le cas de Franklin Roosevelt qui a survécu à deux attaques, l’une en 1912 alors qu’il est en campagne, puis une seconde fois en 1933, où un homme lui tire plusieurs fois dessus mais manque sa cible.
Le président Andrew Jackson échappe à une attaque en 1835. C’est ensuite Gerald Ford qui survit à deux attaques dans le même mois en 1975. Finalement, Ronald Reagan est également la cible d’une attaque en 1981. Il a été grièvement blessé et hospitalisé pendant 12 jours.
Dans cette longue litanie, Donald Trump est le dernier chef ou ancien chef d’État américain en date à être visé par une tentative d’assassinat.