Le Maroc a décidé de fermer ses frontières aériennes et maritimes jusqu’au 31 décembre « afin de préserver ses acquis dans la lutte contre la pandémie ». Rien n’y fait.
En effet, le ministère marocain de la Santé a annoncé, le mercredi 15 décembre, avoir détecté son premier cas d’infection au variant Omicron du coronavirus. Selon cette source, « ce premier cas a été détecté chez une citoyenne marocaine dont la santé est stable et ne suscite pas d’inquiétude ».
Rabat avait interdit tout vol entrant et sortant du Maroc, mais le gouvernement autorise des vols spéciaux de rapatriement vers les pays étrangers et a entrouvert exceptionnellement ses frontières pour les Marocains bloqués à l’étranger, au départ de trois pays: Portugal, Turquie et Émirats Arabes Unis.
Le 1er décembre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait averti que les interdictions générales de voyager n’empêchaient pas le variant Omicron de circuler.
Le ministère marocain de la Santé a appelé la population à respecter les mesures de prévention et à se faire vacciner afin d’éviter toute détérioration de la situation épidémiologique. Ceci intervient alors qu’un grand nombre de Marocains avaient abandonné les principales mesures préventives édictées, suivi d’une « tendance à la hausse de la courbe épidémiologique durant les dernières semaines », a précisé le ministère.
Omicron bientôt la forme dominante dans certains pays européens
Le variant Omicron, dont l’épicentre est situé en Afrique australe, selon les experts, a conduit la plupart des pays occidentaux à interdire l’accès de leurs territoires aux voyageurs en provenance de cette partie d’Afrique. Néanmoins, le nombre de contaminations a quintuplé dans certains pays, la Grande-Bretagne ayant d’ailleurs annoncé que ce variant du coronavirus deviendra la forme dominante en Grande-Bretagne dans les prochains jours.
Début décembre, le ministère congolais de la Santé avait lui aussi fait état de la présence du variant Omicron sur le sol congolais, appelant alors à redoubler de vigilance.
