Pour Collinet Makosso, le dialogue social et la bonne gouvernance constituent les seuls moyens pour résoudre les problèmes socio-économiques auxquels le Congo Brazzaville fait face.
C’est la première fois que le Congo a un Premier ministre né après l’indépendance. « Il s’agit donc d’un saut intergénérationnel », selon le concerné. Ce qui laisse également augurer d’une nouvelle forme de gouvernance.
Il a à cet effet promis de restaurer l’autorité de l’État, comme autre priorité, tout en assurant qu’en ce qui concerne le règlement des revendications sociales aussi bien des pensionnés, des travailleurs que des étudiants, le dialogue social est le cadre idéal pour ce faire.
« Nous ne pouvons réussir qu’en nous accordant avec nos partenaires sociaux. Nous devons au travers du dialogue social nous asseoir et savoir comment ensemble apporter des solutions de façon radicale. « Mais, tous ces problèmes ne trouveront leurs solutions que dans la bonne gouvernance. Nous travaillerons dans la bonne gouvernance parce que c’est ce qu’attendent nos compatriotes ».
« L’espoir est permis »
La Coordination des associations des retraités du Congo s’est dit favorable au dialogue et déclare avoir déjà apprêté son cahier de doléances, à en croire Alphonse Lebva, son coordonnateur.
Les doléances des retraités portent principalement sur l’irrégularité des pensions, la non-inscription au budget de l’État de la part employeur et de la part agent ainsi que la suppression de la subvention d’équilibre opérée en 2015 par un ministre du gouvernement sortant. Avec tous ces griefs, je crois que le Premier ministre a du pain sur la planche. L’espoir est permis, mais la réalité nous dira », espère encore le chef du collectif.
Dans l’immédiat, le Premier ministre devra composer son Exécutif, qu’il veut « courageux et capable d’intégrer les citoyens dans une cohésion nationale ».
Onésha Afrika avec Rf