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Cherchons à imiter Dieu

Éphésiens 5 v. 1 : « Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ».

Que nous en soyons conscients ou non, nous incorporons souvent des choses qui nous marquent profondément dans notre comportement courant. Et cela nous éloigne complètement de la volonté de Dieu.

Je crois que le fait d’imiter Dieu, comme nous exhorte l’apôtre Paul, est une autre qualité qui nous aide à aligner nos vies sur ses projets, ouvrant ainsi davantage encore la porte à ses bénédictions. Personne n’illustre sans doute mieux cette vérité, dans tout l’Ancien Testament, que le roi dont Dieu dira qu’il était « selon son cœur » (1 Samuel 13 :14). C’est donc de bien des façons et en profondeur que David a imité Dieu.

Au summum de sa force, David nous laisse entrevoir son cœur, ce cœur si unique et cher au cœur de Dieu. Un jour, il convoqua alors un des serviteurs de feu le roi Saül, et lui demanda : « N’y a-t-il plus personne de la famille de Saül, pour que j’use envers lui de la bienveillance de Dieu ? » Les conseillers royaux de David et ses chefs militaires ont dû retenir leur souffle en entendant cette question des plus surprenantes de la bouche du roi.

Comment pouvait-il mettre dans la même phrase les mots « Saül » et « bienveillance » ? Saül était devenu fou et avait combattu celui que Dieu avait oint pour monter sur le trône. Saül avait manifesté tant de malice… Il n’avait pas tenu ses promesses. Il était spirituellement schizophrène. Il détruisit des innocents sans remords aucun.

Il semblait logique que tout ce que méritait sa famille, c’était de recevoir la monnaie de sa pièce ! Quoi de plus étonnant dans ce contexte de voir David chercher des moyens de bénir la famille et les descendants de celui qui avait été son ennemi juré !

De toute évidence, la miséricorde et la faveur incroyable de Dieu envers David avaient profondément marqué son cœur.

Au lieu de piller la famille de Saül, reprendre ce qui lui revenait et se morfondre dans une soif de vengeance, le cœur de David fut rempli de miséricorde et de bonté, qualités que Dieu lui-même avait démontrées en l’élevant au-delà de toute attente. David savait par expérience que le Seigneur était le Dieu des faveurs imméritées, alors comment pourrait-il agir autrement ?

Bien avant que la nouvelle alliance ne fut établie, David a manifesté l’esprit et le cœur nouveaux que Dieu avait promis aux véritables croyants.

Comment le Seigneur qui prend plaisir à la miséricorde pourrait-il bénir abondamment et marcher avec quelqu’un dont le cœur est rempli de ressentiment et qui refuse de pardonner ?

Cela constitue une impossibilité spirituelle, car Dieu ne saurait renier sa propre nature. Existe-t-il un verset plus solennel dans le Nouveau Testament que Matthieu 6/15 : « Si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes ». Imitons Dieu !

A bon entendeur, salut !

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