Les opérations combinées de recensement, d’identification de la population congolaise et d’enrôlement des électeurs ont été évaluées à hauteur de 600 millions de dollars américains.

Ce chiffre ressort du rapport présenté au Premier Ministre congolais, Sama Lukonde, le mardi 7 septembre 2021, à l’Hôtel du Gouvernement,
par les membres de la commission mixte d’Experts sur les opérations de recensement et d’identification de la population.

Conduite par le Ministre d’État en charge du Plan, Christian Mwando Nsimba, cette équipe est constituée notamment des experts venus de la Primature, du Ministère du Plan, de l’Institut national des statistiques (INS), de l’Office National d’identification de la Population (ONIP) et de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Le travail fait par les membres de cette commission d’Experts a permis de déterminer un budget global de 600 millions de dollars en lieu et place de 900 millions de dollars qui seraient dépensés par le Gouvernement si les opérations étaient organisées de manière séparée, a souligné le Ministre d’Etat au Plan.

D’après cette commission, les opérations d’enrôlement des électeurs en vue des élections de 2023 devront prendre fin d’ici l’année prochaine.

« Les opérations d’enrôlement des électeurs pour les élections de 2023 seront terminées d’ici l’année prochaine », a indiqué le Ministre d’État en charge du Plan.

Signalons que la commission d’Experts était chargée par le Chef du Gouvernement congolais, Jean-Michel Sama Lukonde, d’étudier la modalité pratique d’effectuer à la fois les opérations d’enrôlement des électeurs pour les élections de 2023, d’identification de la population, et du recensement de la population afin de minimiser le coût budgétaire de toutes ces opérations qui ont donc été mises ensemble.

Comme l’a souligné le Ministre d’État en charge du Plan, les opérations d’enrôlement des électeurs qui seront faites avec l’appui de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) prendront fin l’année prochaine.

Tandis que celles liées à l’identification de la population et au recensement prendront fin en mai 2023.

« Le Premier Ministre avait mis en place une commission mixte constituée des membres de la Primature, du ministère du Plan, de l’INS, de l’ONIP et de la CENI afin d’essayer de trouver une modalité pour mettre en commun les travaux qui doivent être faits pour, d’une part, le recensement général de la population et, d’autre part, l’identification de la population et l’enrôlement des électeurs. Donc, pour diminuer le coût, on a mis les trois opérations ensemble. Les opérations d’enrôlement qui seront faites avec l’appui de la CENI vont être terminées normalement, si tout va bien, l’année prochaine. Tandis que les opérations d’identification de la population et le recensement général vont aller jusqu’en mai 2023. Ceci va permettre, d’une part, d’avoir les enrôlés pour préparer les prochaines élections suffisamment à temps et, d’autre part, d’avoir les cartes d’identité d’ici à mai 2023. Et à côté de cela, avoir un outil de planification en connaissant le nombre d’habitants en République Démocratique du Congo et le nombre de structures sociales et de travail en RDC », a dit Christian Mwando Nsimba.

A cette occasion, Christian Mwando Nsimba a rassuré que ces opérations se feront d’une manière simultanée.

Aussi, il fait savoir que ces opérations se feront par palier.

« Donc c’est un travail important. C’est un travail mutualisé. Le budget a été donné. Il sera pour toutes les trois opérations, autour de 600 millions de dollars. Alors qu’au départ si chacun faisait ses opérations séparément, on devrait être autour de 900 millions de dollars américains. Donc, le Premier Ministre a donné des instructions pour que ce dossier soit présenté au Conseil des Ministres pour être avalisé. Ensuite, nous commençons déjà les opérations de manière à ne pas être en retard, que ça soit pour l’enrôlement des électeurs, l’identification de la population pour la planification. Nous allons y aller par palier. Le premier palier doit commencer incessamment. C’est la cartographie générale de la population pour savoir où est-ce que les gens vont être déployés. Entre-temps, nous espérons qu’avec les efforts qui sont faits que la sécurité sera là sur toute l’étendue du territoire. Je crois que le Gouvernement se bat pour cela. Mais on ne peut pas arrêter les travaux de prévision et de planification en spéculant sur l’avenir. Nous sommes là pour gérer les problèmes sur instructions du Chef de l’État », a conclu le Ministre d’État, Ministre du Plan, Christian Mwando Nsimba.

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