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En marge De la construction du Port de Muanda : La Première ministre Suminwa promet de l’emploi à la population locale

La Première ministre de la RDC, Mme Judith Suminwa Tuluka (Source : primature.cd)

La Première ministre de la République démocratique du Congo, Mme Judith Suminwa Tuluka, qui lançait le lundi 29 septembre la deuxième phase de son itinérance à Muanda, dans la province du Kongo-Central, a promis de l’emploi aux populations locales avec la construction du Port en eau profonde dans cette entité, insistant que « les fils et les filles de Muanda doivent trouver du travail dans ce projet ».

Devant une foule estimée à plusieurs milliers de personnes rassemblées face au bureau du territoire, la Première ministre Suminwa a tenu un meeting populaire au cours duquel elle a partagé les conclusions de sa visite et réaffirmé les priorités de son gouvernement. « J’étais à Dubaï pour rencontrer le responsable de DP World (NDLR : en charge de l’érection du port de Banana). Je lui ai demandé pourquoi, depuis la pose de la première pierre par le chef de l’État, la construction du port en eau profonde de Banana n’avançait pas. Il m’avait alors rassuré en affirmant qu’ils travailleraient pour terminer les travaux d’ici fin 2026. C’est la raison pour laquelle je suis venue aujourd’hui constater leur avancement », a-t-elle déclaré avant d’ajouter avec une fermeté appuyée : « J’ai également insisté pour que la main-d’œuvre employée soit locale : les fils et les filles de Muanda doivent trouver du travail dans ce projet ».
À son arrivée à Muanda, la cheffe du gouvernement congolais a été accueillie par des milliers d’habitants de cette localité côtière et de ses environs, venus massivement ovationner celle que la population de la province du Kongo central considère comme « la fille du terroir » et qu’elle appelle affectueusement « la Ndona » – signifiant « grande dame » ou encore « sa majesté », un titre de noblesse hérité du portugais et attribué dans la culture kongo depuis des siècles aux dames de grande naissance. Elle a ainsi eu droit à un véritable bain de foule.

Le port de Banana, un levier économique majeur pour la RDC

La Première ministre Judith Suminwa en visite au port de Banana (Image : primature.cd)

Après cet accueil triomphal, Mme Judith Suminwa s’est immédiatement rendue sur le site où est en cours de construction l’infrastructure portuaire, dont les travaux sont conduits par la firme émiratie DP World. Sur place, la Première ministre congolaise a pu personnellement se rendre compte de l’avancement des travaux et écouter les exposés des responsables de la société constructrice, ainsi que ceux de la base navale de Banana, qui est en cours de délocalisation pour libérer l’espace nécessaire à la réalisation du vaste projet.
La visite s’est poursuivie par des explications détaillées sur les enjeux hydrologiques du site, notamment en ce qui concerne l’embouchure du fleuve Congo. La cheffe du gouvernement a également inspecté les travaux de lutte anti-érosive destinés à protéger le littoral contre les phénomènes d’érosion côtière, un préalable essentiel à la durabilité de la future infrastructure.
Le port de Banana, premier du pays en eau profonde, est conçu pour être un pivot du commerce international de la RDC. En permettant l’accès direct aux navires de gros tonnage actuellement contraints d’effectuer des transbordements dans les ports étrangers, il vise à désenclaver l’économie congolaise et à réduire drastiquement le coût des importations et des exportations.
Cette infrastructure stratégique positionnera la RDC comme un acteur logistique de premier plan en Afrique centrale, offrant une porte maritime compétitive pour les minerais et autres ressources nationales, tout en dynamisant les échanges commerciaux dans la sous-région.

Appel à la patience et à la solidarité nationale

Face aux interrogations sur le rythme des réalisations, la Première ministre Sumina a appelé au réalisme et à l’unité. « Ne vous laissez pas tromper : le développement n’arrive pas par un coup de baguette magique. Il faut de la patience. Aujourd’hui, nous travaillons sous l’égide du Président Félix Tshisekedi, et vous pouvez voir par vous-mêmes comment Muanda se transforme », a-t-elle fait remarquer.
Parlant de la situation sécuritaire de son pays, elle a reconnu les affres de la guerre, tout en se montrant optimiste. « Notre pays est attaqué. Soyons solidaires avec nos frères de l’Est qui souffrent des affres de la guerre et sachons barrer la route à l’ennemi », a dit Judith Suminwa Tuluka.
La visite hautement symbolique de la Première ministre à Muanda, visant à inspecter le chantier stratégique du port en eau profonde, marque une étape importante dans le suivi des grands projets structurants et dans la mobilisation des populations autour de l’œuvre de transformation engagée par le Président Félix Tshisekedi Tshilombo à travers l’Exécutif national.


Pacte d’inclusion financière La famille d’un micro-entrepreneur indemnisée après son décès

(Image : primature.cd)

Kinshasa, le 24 septembre 2025
L’initiative de formalisation des micro-entrepreneurs, lancée par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, redonne espoir à la masse laborieuse de la République démocratique du Congo et constitue un filet de sécurité pour les ménages en cas de drame. Après le décès du président des menuisiers de Binza Delvaux, l’un des tout premiers souscripteurs qui ont cru en ce projet, sa famille biologique vient de recevoir une indemnisation grâce à une police d’Assurance Vie sur mesure contenue dans ce pacte d’inclusion financière.
En raison de 24 dollars américains payés annuellement pour l’assurance vie, ledit pacte prévoit le versement d’un capital forfaitaire de plus de 4000% aux entrepreneurs ou à leurs ayants-droit en cas de décès, quelle qu’en soit la cause.
C’est la banque EquityBCDC qui a procédé à la remise de cette indemnisation à la famille, lors d’une cérémonie organisée à la Delivery Unit de la Primature. L’événement s’est déroulé en présence des autres parties prenantes du projet, notamment l’Autorité de Régulation et de Contrôle des assurances (ARCA) et la société Afrissur.

Le circuit formel, une sécurité pour les entrepreneurs

Lors de son lancement, ce projet de l’Exécutif congolais avait enregistré 350 micro-entrepreneurs ayant intégré le circuit formel depuis le mois de mai. Actuellement plusieurs autres les ont rejoints. Ils bénéficient notamment d’assurances pour relancer leurs activités en cas de sinistre, de financements ou de crédits pour assurer leur croissance, d’un accompagnement et d’un renforcement des capacités techniques ainsi que d’un meilleur accès aux marchés.
Depuis 2024, la Première ministre Suminwa œuvre pour la création d’emplois et l’amélioration du climat des affaires en maintenant un dialogue constant avec le secteur privé, afin de favoriser un environnement propice à l’investissement. Dans cette dynamique, elle met en valeur tous les acteurs économiques qui contribuent au bien-être collectif à travers des projets structurants.
Poursuivant cet objectif, elle encourage les banques et les sociétés d’assurance à assouplir leurs procédures, souvent longues, à rendre les critères d’éligibilité plus accessibles et à mieux expliquer leurs produits financiers afin de faciliter la tâche à ces entreprenants qui contribuent significativement à l’économie nationale.

(Image d’illustration / Source : primature.cd)

Lors de la cérémonie officielle de lancement de la formalisation des micro-entrepreneurs, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka avait insisté sur l’impact de cette initiative pour promouvoir la dignité dans le travail de cette catégorie essentielle de l’économie.
« La formalisation, ce n’est pas seulement remplir un formulaire. C’est accéder à un statut reconnu, à des droits, à des mécanismes de protection et à de nouvelles opportunités. C’est garantir la pérennité de votre activité, pouvoir grandir, embaucher, transmettre. C’est aussi permettre à l’État d’être au plus près de vos besoins et de mieux orienter les politiques d’appui. Ne voyez pas la formalisation comme une charge, mais comme un pas vers plus de sécurité et de reconnaissance », avait-elle déclaré.
Il faut rappeler que dans le premier pilier de son Programme d’actions relatif à la création de plus d’emplois, le gouvernement Suminwa s’est engagé à développer les petites et moyennes entreprises, qui représentent des sources d’emploi importantes, à travers des politiques de soutien et des programmes d’accompagnement.

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