La société Grand Hôtel du Congo SA, dans un souci permanent de transparence, a tenu à communiquer le 28 juillet sur plusieurs points essentiels relatifs à la situation actuelle de cette entreprise stratégique afin de rétablir les faits. Cette opération intervient à la suite de rumeurs faisant état d’une prétendue « demande de liquidation de 6 millions USD en faveur de la société », alors qu’il s’agit en réalité d’un rééquilibrage du capital entre l’État et son partenaire privé.
Contrairement à la rumeur propagée, il ne s’agit nullement d’une “liquidation” de fonds publics au sens classique. La démarche vise en réalité un rééquilibrage du capital entre l’État et son partenaire privé, dans une société à participation mixte, soit 50 % pour l’État et autant pour le privé, a fait savoir le Président du Conseil d’administration du Grand Hôtel du Congo SA, dans un communiqué. Le montant de 6 millions USD évoqué correspond à une intervention directe de l’État congolais pour préserver la parité actionnariale et compenser partiellement une avance apportée historiquement par le partenaire privé, garantissant ainsi un équilibre durable dans la gouvernance, précise-t-il.
Le Grand Hôtel du Congo SA a saisi cette opportunité pour rappeler qu’elle n’est pas une entreprise publique au sens strict, mais une société anonyme à capital mixte, cogérée par l’État congolais et un partenaire privé. Elle est placée sous la double tutelle du ministère du Portefeuille, qui est l’actionnaire principal via le portefeuille de l’État, et d’un conseil d’administration paritaire. Toutes les décisions majeures, y compris les réajustements de capital ou de dette, sont approuvées formellement par le Conseil dans le respect du droit des sociétés commerciales et des conventions de gestion.
Contrairement à la confusion intentionnellement entretenue, fait savoir le Conseil d’administration, le Grand Hôtel du Congo SA est bel et bien exploité par un groupe international de renom, en l’occurrence Accor, à travers sa marque haut de gamme Pullman. De même, le site est fonctionnel, modernisé, et occupe une place importante dans l’offre hôtelière business de Kinshasa. Aussi, les références à une « faillite » ou une « absence de projet structurant » sont inexactes, fait remarquer le Président de son Conseil d’administration qui souligne qu’il s’agit au contraire d’un plan de réaménagement stratégique qui est en cours, sous sa supervision et conformément à la législation en la matière.
L’entreprise a tenu à clarifier qu’elle n’a jamais fait face à une dette accumulée, contractée antérieurement pour financer les travaux de rénovation, mais qu’elle est liée à un accord de restructuration de cette dette entamé avec le créancier majoritaire, Victoria Equity, sur base d’un plan de remboursement encadré sur cinq ans, à un taux d’intérêt réduit. Un processus qui est en cours, de manière transparente, avec le soutien des ministères compétents.
Sur le volet des obligations sociales et fiscales de la société, le Conseil d’administration actuel, sans renier les retards historiques, déclare les prendre au sérieux et que des efforts ont été engagés pour apurer les situations antérieures. Le dialogue avec les partenaires sociaux est permanent à cet effet et des actions concrètes sont en cours pour garantir un climat social apaisé.
Aussi, afin de ne pas semer la confusion entre procédures de financement structurées et « liquidations » ou « sauvetages », le Conseil d’administration du Grand Hôtel du Congo SA, qui est un actif stratégique à haute valeur symbolique et économique pour la République démocratique du Congo, invite les citoyens à se référer aux sources officielles afin de ne pas relayer des informations partielles ou imprécises. Dans un souci permanent de transparence, le Président du Conseil d’administration du Grand Hôtel du Congo SA, assure que son institution reste disponible à tout instant et profite de l’occasion pour réaffirmer sa volonté de conduire une gouvernance exigeante, transparente et responsable, dans l’intérêt de l’État congolais et de ses partenaires.
