Zamalek a renversé Al Ahly, géant du football africain et son rival cairote historique, dans un derby égyptien rugueux et disputé qui s’est conclu par une séance de tirs au but (1-1, 4-3 TAB) le vendredi 27 septembre à la Kingdom Arena de Riyad en Arabie saoudite. Cette victoire permet à Zamalek de remporter la 5e Supercoupe d’Afrique de son histoire, après ses précédents succès en 1994, 1997, 2003 et 2020.
Zamalek est le nouveau roi d’Afrique. Le derby cairote au sommet du football africain a tourné en faveur des Chevaliers Blancs, victorieux de leur grand rival après une rencontre achevée aux tirs au but (1-1, 4-3 TAB) au cœur d’une Kingdom Arena électrisée par les supporters égyptiens venus en nombre.
Club le plus titré en Ligue des champions CAF mais aussi en Supercoupe d’Afrique, Al Ahly n’a pas tardé à lancer les hostilités dans un choc bouillant dès les premières minutes. Wessam Abou Ali n’est pas passé loin d’ouvrir le score sur coup franc d’une frappe enroulée mais bien repoussée par Mohamed Awad (6e). Dans la foulée, le milieu de Zamalek Nasser Maher a décoché un tir puissant devant la surface adverse et frôlé le poteau gauche d’El Shenawy (8e). Mais malgré une rencontre très disputée et des échanges rugueux, aucune des deux formations n’est parvenue à débloquer le match pendant la première demi-heure de jeu.
La rencontre s’est emballée à la fin de la première période, lorsque le défenseur de Zamalek Hamza Mathlouthi s’est rendu coupable d’une intervention jugée trop musclée sur le milieu de terrain Akram Tawfik, qui avait effectué une percée vers le but des Chevaliers Blancs avant de chuter dans la surface, conduisant l’arbitre à désigner le point de pénalty (36e). Après une interruption de près de dix minutes suite aux vives protestations des joueurs de Zamalek, c’est finalement l’international palestinien Wessam Abou Ali qui s’est chargé d’ouvrir le score pour les Red Devils d’un tir plein axe (44e, 1-0). Piqués dans leur orgueil, les Chevaliers ont poussé pour égaliser pendant les onze minutes de temps additionnel, sans réussir à trouver la faille dans la défense d’Al Ahly.
Zamalek a dicté le rythme après la pause
Zamalek a confirmé sa dynamique en seconde période, en confisquant le ballon et précisant la menace à plusieurs reprises sur le but d’El Shenawy, notamment sur des occasions de Mostafa Shalaby (53e) et Nasser Maher (57e). Le milieu de terrain Zizo a ensuite forcé le portier à s’employer pour repousser sa lourde frappe, presque renvoyée dans les pieds d’un Nasser Maher bien placé dans la surface (58e).
Les Chevaliers Blancs n’ont pas démérité pendant les trente premières minutes, obligeant le tout-puissant Al Ahly à se retrancher complètement dans sa moitié de terrain pour contenir leurs assauts. Les joueurs de Zamalek ont finalement été récompensés en égalisant grâce à Nasser Mansi, qui a devancé la défense adverse sur un centre d’Omar Gaber devant la cage pour remettre les deux équipes à niveau (77e, 1-1).
Les deux rivaux cairotes ont donc été forcés de se départager aux tirs au but, et c’est finalement Zamalek qui est sorti vainqueur de ce choc au sommet du football africain après les deux tentatives manquées de Yahia Attiat-Allah et Wessam Abou Ali pour Al Ahly (1-1, 4-3 TAB). Ce succès de prestige permet à Zamalek de décrocher la 5e Supercoupe d’Afrique de son histoire après ses précédentes victoires en 1994, 1997, 2003 et 2020. Détenteur du record de titres dans la compétition (8 sacres), Al Ahly échoue de son côté pour la deuxième année consécutive à remporter la Supercoupe d’Afrique.
