Accueil Économie Maroc : Saisir les opportunités de l’hydrogène vert pour l’exportation

Maroc : Saisir les opportunités de l’hydrogène vert pour l’exportation

Image illustrative/LPM Mars 2024 : Hydrogène vert : Le Maroc vise un volume d’exportation de 10 TWh (environ 300 000 tonnes par an) / Source : lepapyrus.tg

Le Maroc aspire à devenir un leader dans la production d’hydrogène vert, principalement orientée vers l’exportation. Cette ambition s’inscrit dans une dynamique mondiale où la transition énergétique est au cœur des priorités et la demande de plus en plus exprimée.

Dans cette dynamique, Rabat devrait néanmoins tenir compte du fait que cette stratégie, bien qu’enthousiasmante, nécessite une réflexion approfondie pour anticiper et mitiger les risques qui pourraient compromettre son succès.
Dans son rapport intitulé « Green hydrogen strategy – A guide to design », l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) met en garde contre certaines vulnérabilités inhérentes à ce type de positionnement. L’une des principales préoccupations soulevées est la solidité des fondements sur lesquels reposent les stratégies d’hydrogène vert destiné à l’exportation.
Trois piliers justifient actuellement l’orientation de nombreux pays, dont le Maroc, vers l’exportation de l’hydrogène vert. Le premier repose sur la demande croissante des pays développés, tels que l’Allemagne et le Japon, qui ont intégré des objectifs clairs d’importation dans leurs propres stratégies énergétiques. Ces engagements offrent des perspectives de marché alléchantes pour les producteurs potentiels.

La croissance de ce marché n’est pas encore garantie

Le deuxième pilier est constitué des analyses de marché réalisées par des organisations internationales influentes, notamment l’IRENA et l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Ces études, souvent citées dans les plans nationaux, offrent un soutien crédible aux ambitions d’exportation.
Enfin, certaines stratégies d’hydrogène vert s’appuient sur leurs propres projections ou sur celles de tiers, envisageant un marché mondial en pleine expansion pour cette énergie renouvelable.
Cependant, IRENA rappelle que la croissance rapide attendue du marché de l’hydrogène vert, sur laquelle de nombreux pays fondent leurs espoirs, n’est pas encore garantie. Des incertitudes demeurent quant à l’évolution de cette demande mondiale, notamment face à des alternatives énergétiques émergentes et aux défis logistiques liés à la production et au transport de l’hydrogène.


Ethiopian Airlines va construire le plus grand aéroport d’Afrique

Aéroport d’Addis Ababa (Image d’illustration)

Ethiopian Airlines, la plus grande compagnie aérienne d’Afrique, est sur un méga-projet de construction d’un nouvel aéroport dont les travaux sont estimés à 6 milliards de dollars. Il s’agira d’un aéroport d’une capacité de 100 millions de passagers par an avec un stationnement pour 270 avions.
Devant être situé à Bishoftu, non loin de la capitale Addis Ababa, le nouvel aéroport est prévue pour constituer une infrastructure de 35 km2 avec 4 pistes d’atterrissage. Il devrait être opérationnel en 2029 et sera l’aéroport le plus grand d’Afrique.
L’actuel aéroport Bole à Addis Ababa, qui est le quartier général d’Ethiopian Airlines, a atteint sa pleine capacité de 25 millions de passagers par an. Il fallait imaginer une infrastructure beaucoup plus grande, aux dimensions des ambitions de plus en plus importantes de la Compagnie Ethiopian Airlines.

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