Le président dominicain Luis Abinader a rencontré, le 19 septembre à New York, le président William Ruto du Kenya, un pays qui s’est proposé pour prendre la tête d’une force multinationale en Haïti voisin.

Le lendemain, c’est le Premier ministre haïtien Ariel Henri qui a rencontré le président kénya, toujours en marge de la 78ème session des Nations unies. Pendant plus d’une heure, les deux dirigeants ont « discuté du déploiement de la “Mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti” ». Ils ont « convenu de discuter avec d’autres pays afin qu’ils puissent fournir des troupes » et ont « évoqué la nécessité de faire du lobbying auprès de certains partenaires afin d’éviter un veto au Conseil ».

Le président kenyan William Ruto

À l’issue de la réunion, les deux pays ont établi des relations diplomatiques, avec un échange d’ambassadeurs prévu dans l’accord.
Dans son discours à la tribune de l’ONU, Luis Abinader a de son côté appelé à un déploiement immédiat d’une force multinationale en Haïti.

« Le temps est écoulé », a martelé le président dominicain, avant de souligner qu’il n’y aura pas de solution à la crise haïtienne en République dominicaine si la communauté internationale ne prête pas attention à la situation en Haïti.

« Il est temps que les Nations unies prennent une décision », a estimé le président dominicain. », écrit même El Caribe. Listin Diario parle plutôt du « discours le plus répété » : par Luis Abinader, dans le pays et devant l’ONU ; et par

Selon les observateurs, d’autres présidents dominicains avant Abinader avaient eux aussi tenté d’attirer l’attention du monde sur la situation du pays voisin.

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