Plusieurs membres devant siéger au Conseil consultatif de la Maison-Blanche sur l’engagement de la diaspora africaine aux Etats-Unis ont été nommés, le 26 septembre.
Parmi les membres du Conseil des Africains de la diaspora ainsi nommés figure l’actrice Viola Davis, connue notamment pour avoir été la tête d’affiche du film « The Woman King », basé sur l’histoire des amazones du Dahomey (actuel Bénin).
Cet organe annoncé par Washington lors du Sommet des dirigeants Etats-Unis-Afrique, qui s’est tenu en décembre 2022, vise à « conseiller le président sur une série de questions, notamment sur la manière de renforcer les relations entre les communautés africaines et les États-Unis, sur la promotion du commerce et des investissements et sur la mise en place d’échanges éducatifs ».
Un statut légal mais temporaire pour près de 500 000 migrants vénézuéliens
Par ailleurs, l’administration Biden vient d’offrir à 470 000 migrants vénézuéliens un statut légal temporaire. C’est la première fois qu’autant de migrants sont concernés, et au final ce sont les migrants vénézuéliens qui bénéficient plus que toute autre nationalité de ce statut.
Un statut, explique le Washington Post, qui les protège de l’expulsion et accélère leur possibilité de recevoir un permis de travail.
À New York, plus de 60 000 migrants hébergés par la ville sont des Vénézuéliens, écrit le Washington Post. Les démocrates de New York, raconte le New York Times, ont ainsi expliqué que « le filet de protection sociale de la ville allait se déchirer sous le poids des plus de 11 000 migrants récemment arrivés, à moins qu’on leur permette plus rapidement de travailler et subvenir à leurs besoins ».
Évidemment, le sujet s’est politisé, écrit le Washington Post : les républicains disent que cette décision encourage les migrants à franchir illégalement la frontière. Et, « alors que le nombre de migrants augmente dans les villes du nord, pesant sur les budgets et l’espace, les candidats démocrates craignent de plus en plus que la crise écorne leur image parmi les électeurs », rapporte le New York Times.
Concernant leur pays d’origine, le Venezuela pourrait connaître une grande sécheresse ces prochains mois, après la saison des ouragans, fin octobre, selon Erik Quiroga, un écologiste indigène de l’État de Tachira qui avance plusieurs raisons à cela : le réchauffement extrême de l’Océan Atlantique – le plus important depuis 2 000 ans, selon le spécialiste ; la fonte très importante de l’Arctique et El Nino.