Le 2 mai 2024, lors d’une discussion animée à Bruxelles, en Belgique, sur la représentation au sein des Nations Unies, l’ambassadeur du Pacte climatique de l’Union européenne, Andy Vermaut, a vigoureusement plaidé en faveur de la nomination d’une femme africaine au poste de Secrétaire générale de cette organisation internationale.
De l’avis de l’initiateur, « l’Afrique est le continent qui réunit le monde », mettant en avant l’importance d’une représentation reflétant la diversité et le dynamisme unique du continent africain dans la gestion des affaires mondiales.
La proposition de l’ambassadeur du Pacte climatique de l’UE renforce les campagnes de la société civile pour mettre fin à ce déséquilibre de genre dans le contexte actuel où les Nations Unies n’ont jamais eu une femme comme dirigeante.
Pour Vermaut, il est crucial que le leadership des Nations Unies reflète la diversité et les perspectives de toutes les régions du monde, en particulier celles qui sont confrontées en première ligne aux défis mondiaux tels que le changement climatique et les conflits économiques.
La vision exprimée est claire : nommer une Africaine à la tête de l’ONU ne servirait pas seulement de symbole d’unité et de diversité, mais pourrait aussi offrir des points de vue nouveaux et essentiels pour résoudre les problèmes mondiaux. Ce style de direction pourrait motiver un changement important et bénéfique dans la façon dont les défis mondiaux sont traités et résolus.
Un soutien croissant
Plusieurs délégués et experts ont accueilli positivement cette idée, mettant en évidence une prise de conscience croissante de l’importance d’un leadership inclusif et représentatif. Amina Mohammed, qui a déjà occupé des postes-clés aux Nations Unies, représente l’idéale de la femme africaine qui pourrait devenir la prochaine Secrétaire générale. Cela semble pertinent et réalisable.
L’initiative et le débat qu’elle engendre représentent un progrès majeur vers une modification significative des structures de pouvoir mondiales. Reconnaître l’importance de l’Afrique dans les affaires mondiales ne consiste pas seulement à choisir un leader africain, mais également à reconnaître et agir sur le potentiel de leadership que l’Afrique peut offrir au monde.
Andy Vermaut, à la base de l’idée, preconise de faire pression pour que l’initiative aboutisse et livre ses raisons qui soutiennent la proposition.
30 raisons pour une Africaine à la tête des N.U.
- Représentation équitable : assurer une répartition juste de tous les continents aux postes de direction mondiaux. Les perspectives uniques des femmes africaines sont essentielles pour résoudre les problèmes mondiaux.
- Innovation : promouvoir des méthodes novatrices en matière de diplomatie et de gestion des crises.
- Égalité des sexes : favoriser l’égalité des sexes dans les institutions internationales.
- Leadership inclusif : afficher un engagement envers un leadership mondial inclusif et diversifié.
- Expertise locale : Aborder les défis mondiaux en utilisant l’expertise locale.
- Expérience en résolution de conflits : de nombreuses femmes africaines ont acquis une expérience importante dans la médiation et la résolution de conflits.
- Visibilité : améliorer la représentation des femmes africaines dans les postes de direction à l’échelle internationale.
- Inspiration : encourager les jeunes filles africaines et du monde entier à suivre des carrières dans la diplomatie et le leadership.
- Défense des droits : promouvoir une défenseure des droits humains et des droits des femmes.
- Sensibilisation aux enjeux du climat : exploiter directement l’expérience des répercussions du changement climatique.
- Renforcement des capacités : améliorer les compétences diversifiées pour renforcer les capacités institutionnelles.
- Modèle de rôle : fournir un exemple positif de leadership dans les domaines du pouvoir mondial.
- Changement de narrative : modifier la narration souvent négative associée à l’Afrique.
- Coopération renforcée : encourager une coopération améliorée entre les nations africaines et le reste du monde.
- Soutien des pays en développement : fournir un soutien plus spécifique aux pays en développement.
- Expérience multiculturelle : mettre en avant l’expérience multiculturelle dans la gestion des affaires mondiales.
- Engagement pour la paix : favoriser activement la paix et la sécurité à l’échelle mondiale.
- Réforme des Nations Unies : favoriser les réformes nécessaires au sein des Nations Unies.
- Durabilité : focaliser sur le développement durable et les solutions écologiques.
- Lutte contre la pauvreté : redoubler d’efforts pour lutter contre la pauvreté mondiale.
- Éducation pour tous : favoriser les initiatives mondiales en faveur de l’éducation pour tous.
- Réduction des inégalités : lutter pour diminuer les inégalités à l’échelle mondiale.
- Intégration économique : promouvoir une plus grande intégration économique entre les pays.
- Respect des traditions : respecter et intégrer les traditions et cultures africaines dans les discussions mondiales.
- Santé globale : donner la priorité aux questions de santé globale, en particulier celles touchant aux femmes.
- Transparence et responsabilité : favoriser la transparence et la responsabilité au sein des Nations Unies.
- Solidarité internationale : augmenter la solidarité internationale face aux crises humanitaires.
- Influence africaine : augmenter l’influence de l’Afrique sur la scène mondiale.
- Partage des ressources : encourager une répartition plus équitable des ressources mondiales.
Le choix d’une femme africaine pour diriger les Nations Unies souligne l’importance et les avantages potentiels, ce qui reflète une approche plus globale, équitable et innovante de la gouvernance mondiale.