Du 17 au 18 août 2022, Kinshasa a accueilli le 42ème Sommet de la Communauté des États de l’Afrique Australe (Sadec), qui a porté le Président Félix Tshisekedi à la tête de cette organisation.

La capitale congolaise a fait son plein des chefs d’États des pays membres de cette organisation régionale, avec la présence de plus de 10 chefs d’États de l’Afrique australe.

Une occasion aussi pour le Président de la République démocratique du Congo Félix Antoine Tshisekedi de revêtir pour une année, le costume de président en exercice de la SADEC, en prenant la relève du Malawite Lazarus Chakiwana, un nouveau costume qui fait désormais du chef de l’État congolais « un double brassard », du fait qu’il assume déjà, depuis quelques mois, la présidence de la Communauté des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Dans la capitale congolaise, les têtes couronnées de la SADC ont eu à examiner les progrès réalisés dans leur plan d’intégration régionale, dans le secteur de l’industrialisation, au cours des discussions centrées principalement sur le thème « Promouvoir  l’industrialisation par le biais de l’agro-industrie, de l’enrichissement des minéraux et des chaînes de valeur régionales pour  une croissance économique résiliente ».

Un thème bienvenu pour le président congolais Félix Tshisekedi, qui ne cesse de proclamer la volonté de son régime de parvenir à l’industrialisation de son agriculture et à la transformation internes de ses principales matières minérales.

Favoriser le développement via l’industrialisation

Le plan indicatif régional de la SADC (RISDP) 2020-2030 vise à approfondir davantage l’intégration régionale de l’Afrique australe, et favoriser le développement en appui au pilier du développement industriel.

De toutes les communautés de coopération et de développement du continent, la SADC est sans aucun doute l’une des plus avancées dans le processus de l’intégration régionale, aux côtés de la Cedeao en Afrique de l’ouest, avec notamment des avancées significatives dans l’intégration des secteurs spécifiques comme le commerce, les transports et la fiscalité, sans compter le secteur de la défense et sécurité,  qui a dépêché une Brigade d’intervention en RDC, par le biais de la Monusco.

Le problème de sécurité à l’est du Congo a d’ailleurs fait l’objet d’une attention particulière durant le Sommet de Kinshasa, surtout que c’est l’un des pays membres, en l’occurrence l’Angola, qui a été chargé par l’Union africaine et la Cirgl, de la médiation entre Kinshasa et Kigali.

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