Le scrutin s’est révélé indécis à l’élection présidentielle en Argentine. Mais au final, c’est l’économiste étiqueté ultralibéral Javier Milei qui a été déclaré vainqueur, avec 55,95% des voix.
L’ultralibéral et « antisystème » Javier Milei a remporté, le dimanche 19 novembre, l’élection présidentielle argentine, devançant le ministre de l’Économie Sergio Massa, qui a immédiatement reconnu sa défaite.
Toute l’Argentine, crispée comme rarement en 40 ans de démocratie, s’est rendue le dimanche aux urnes pour élire son président. Aux termes des résultats, c’est bien l’ultralibéral et « antisystème » Javier Milei, qui avait obtenu 29,99% des suffrages au premier tour, qui s’est finalement imposé devant son rival Sergio Massa.
Le perdant a appelé le président élu pour le féliciter
Selon les premiers résultats partiels, Javier Milei est vainqueur avec 55,95% des voix. Javier Milei, 53 ans, « est le président que la majorité des Argentins a élu pour les quatre prochaines années », a déclaré Sergio Massa, qui était arrivé en tête au premier tour, le 22 octobre.
Le ministre de l’Économie a indiqué, devant ses partisans réunis à son QG de campagne à Buenos Aires, avoir appelé Javier Milei pour « le féliciter et lui souhaiter bonne chance ».
Le nouveau président est attendu sur le terrain de l’économie, où il devra rapidement inventer des solutions à la sévère crise qui secoue l’Argentine.
L’ultralibéral, qui avait axé sa campagne sur l’abolition du système bancaire en vue de ramener l’argent auprès des citoyens, sera vite rattrapé par les réalités du terrain, prédisent les observateurs. Avec raison.